Vous l’aviez lu dans notre précédent article lié au tourisme : le tourisme a de graves conséquences sur notre planète. Il est important de le savoir, d’en prendre conscience. Cela dit, que faire concrètement ? Bien sûr, nous souhaitons tous voyager ! Alors quelles sont les options pour le faire de manière responsable ? Besight répertorie donc pour vous quelques pistes afin de faire de l’ écotourisme : voyager plus écolo, tout en profitant au maximum de vos vacances !
1 – Les labels, sources d’informations précieuses
Ils garantissent le respect de plusieurs normes environnementales. Pour les découvrir, nous vous conseillons vivement de vous rendre sur le site Voyageons Autrement. Il répertorie 30 labels pour un tourisme durable et responsable. Certes, ce sont beaucoup de labels, mais ils permettent à chacun de trouver la formule qui lui convient le plus. Cela dépendra donc de la destination choisie, du type d’hébergement, des activités sur place, etc.
Le choix de l’hôtel est particulièrement important. Tous ne se valent pas en termes d’impact environnemental. Selon E-RSE, les hôtels de Dubaï polluent en moyenne 2 fois plus qu’un hôtel européen. Cela laisse à réfléchir, et donc à peut-être prêter davantage attention aux labels de ces hôtels, en France ou à l’étranger.
En France justement, petit zoom sur Accueil Paysan. L’association est née en 1987 en Isère et a pour vocation d’accueillir des touristes curieux cherchant à découvrir la production agricole dans une dynamique respectueuse de l’homme et de l’environnement. Au programme : visite de ferme pédagogique pour y apprendre certains secrets de fabrication et jardiner écologiquement. Sans oublier bien sûr les balades équestres ! A noter que le label est présent dans une trentaine de pays, en Europe, Afrique, Asie et Amérique latine.
Renseignez-vous également sur Hôtels au Naturel & Green Globe 21.
2 – Le tourisme d’immersion
Avec le woofing, notamment. Le terme vient de « world-wide opportunities on organic farms », des opportunités partout dans le monde au sein de fermes écolos.
Voyager coûte cher, on le sait, surtout si l’on décide de ne pas rester dans une seule ville et que l’on préfère bouger. Le woofing est donc l’occasion d’être nourri et logé gratuitement, en échange d’un travail bénévole, la plupart du temps dans une ferme. Le moyen rêvé de voyager sans se ruiner, tout en partageant un mode de vie différent du sien en travaillant et vivant chez l’habitant. Un tourisme d’immersion qui au-delà de se loger permet d’acquérir un savoir-faire, sortir de sa zone de confort, et surtout découvrir une culture nouvelle par les yeux de ses habitants.
3 – A l’étranger, consommer local
Vous pouvez sûrement vous passer d’un Bordeaux pour préférer un délicieux vin chilien lors de votre séjour à Santiago. Ou encore éviter le camembert de Normandie lorsque vous voyagez au Canada. Certes, ce serait encourager l’économie française, mais cela veut également dire consommer des produits ayant été importés depuis l’autre bout du monde. Préférez donc les cuisines locales ; c’est aussi ça, la beauté du voyage.
Il en va de même pour vos activités sur place. Soyez vigilants lorsque vous souhaitez faire une balade à dos de dromadaire lors de votre voyage au Maroc… Si cela permet à des familles de vivre via l’exploitation de ces animaux, ils sont très souvent maltraités. Comme en Thaïlande, où des tigres sont drogués pour rester immobiles lorsque vous êtes photographié à leurs côtés. Loin de déconseiller catégoriquement ce type d’activité, nous vous conseillons simplement d’y prêter attention et peut-être choisir des infrastructures proposant ce genre d’activité tout en ayant été contrôlée sanitairement, ou par une association de protection animale.
Pour ce qui est du sport, évitez le golf dans les pays arides et préférez le surf dans une école tenue par les populations locales.
Sources : Voyageons Autrement ; E-RSE